Les représentants de 196 pays mais aussi des industriels et des associations se sont reunis du 7 au 18 novembre à Marrakesh pour discuter climat et réchauffement. Après des espoirs, comme à Kyoto, en 1997, des échecs, comme à Copenhague en 2009, des difficultés à avancer, comme à Varsovie en 2013, et un succès réel à la COP 21 de Paris en 2015, cette conférence part sur un terrain plus solide…
On sait qu'il n'y aura rien de spectaculaire ni d'avancée brutale, mais les nations, après l'accord de Paris qui a été ratifié et est en vigueur depuis le 4 novembre, sont entrées dans le dur : il faut désormais passer à l’action pour réduire les émissions de CO2 et tenter de limiter le réchauffement de l'atmosphère à 1,5 °C par rapport à l'ère préindustrielle (ce qui semble infaisable). Si cet objectif semble difficile à atteindre, les volontés de nations semblent maintenant assez déterminées pour des discussions productives.